
Violente Fusion
Vidéo
2006 |
Mouhib Yza
Nîmes
06.65.15.51.82
mouhibyza@hotmail.fr
CV :
2005 : Exposition collective "La veille de l'avant",
Eglise Saint Paul, Nîmes
"Violence", soirée Art vidéo, Carré d'Art, Nîmes
2004 : Exposition collective "Les Cousins", Fort Vauban,
Nîmes
Démarche :
Ma recherche est de montrer que cette souffrance que l’on croit
appartenir aux autres nous accapare même si on ferme les yeux
dessus. Le malaise que nous ressentons et que ressentent les autres
est un mal universel qui se transmet aisément. Nous luttons
pour s’en débattre mais nous nous y attachons.
Le sentiment de malaise que je veux transmettre car il s’agit bien
là de mon but, se trouve être un sentiment que j’ai bien connu
particulièrement dans le passé mais il est toujours présent en moi
et le sera toujours… Mon expérience est telle que je me penche sur
des thèmes socialement remplis de violence et de rejet. Je les
traite de façon de très « glacée » pour créer un fossé entre celui
qui perçoit mon travail et la distance que je m’impose.
Ma conception actuelle est de répondre à une problématique se
penchant sur le malaise de la vie en mélangeant les médiums que j’ai
appris à maîtriser en vous déstabilisant.
Notice d'oeuvre :
Le sexe est un des tabous
qui franchira les époques. Aujourd'hui on parle de plus en plus
ouvertement du sujet mais une part cachée de l'intimité du couple
n'est pas avouée au sein même de celui-ci. Cette vidéo nous montre
un couple dans toute son intimité mais se dégage assez rapidement un
certain malaise. Il s’agit bien d’un acte sexuel où l’on se place du
côté du voyeur. L’importance de la présence du rideau de douche
renforce ce sentiment gênant que j’impose au spectateur de la
projection qui l’accapare. Je mets en scène la fusion d’un homme et
d’une
femme par un même plan fixe en associant deux groupes d’images, dans
un acte qui les sépare au plus profond dans leur union. La
masturbation solitaire dans un même lieu de vie d'un couple à des
moments différents pose problème puisque cela nous questionne et
nous renvoie à nos propres relations. |