Sans titre
Plaques de plâtre, néons.
Janvier 2006
 

CV :
2006 : Exposition "More than this", atelier de C.Cuzin, Paris
Exposition collective "Le jour de la Sirène", atelier de C. Cuzin
Régisseur pour la galerie H. Loevenbruck

Démarche :
La pratique sculpturale de Clément Laigle propose un travail de la matière (physique et lumineuse) dans l’espace et une mise en situation de ce dernier au sein de lieux choisis pour sa monstration - sites urbains ou tout autre espace architectural fermé. Il s’agit toujours pour cet artiste, de travailler non pas avec ou pour un lieu ou un site donné mais, contre l’architecture : de développer entre cette dernière et l’objet une relation spécifique, quelque chose aussi bien de l’ordre d’une contradiction, d’un conflit que d’une proximité ou d’un contact et, de mettre en place, entre ces deux entités, une série d’interactions critiques, visuelles, contextuelles ou structurelles qui sollicitent et induisent une participation active du regardeur.

Notice d'oeuvre :
Mon intention est d’intervenir sur l’architecture même de la ville de Nîmes, dans le domaine public ou privé à travers un objet (sculpture, installation) qui sera installé de manière à cacher, complètement ou partiellement, un élément urbain (bâtiment, mur, …) qui fasse partie du patrimoine de la ville. Comme il s’agit d’une manifestation ponctuelle, ce qui sera caché sera encore présent dans la mémoire collective. Il pourra ainsi s’établir un rapport dialectique entre l’œuvre, sa situation et ce qu’elle nous cache. Je tiens à mettre en rapport deux approches différentes de l’architecture, c’est-à-dire une approche très conservatrice et une approche parfois irresponsable, celle de la table rase. Ma question est simplement de savoir s’il est possible d’intégrer une œuvre d’art  contemporaine qui prenne de la place, change l’environnement, déstabilise les habitudes visuelles, dans une cité au patrimoine culturel aussi important que Nîmes. Pour cela, mon projet est réalisé à l’aide de matériaux de construction contemporains.