F68.05
Acrylique sur toile
116x89 cm
2005

Bendine-Boucar Pierre
Nîmes
06.15.39.29.78
boucar@mageos.com
http://pbb.neuf.fr

CV :
2006 : Expositions collectives GM Galerie, Montpellier; Arténîm' Grenoble; Galerie Artopi, Alès
2005 : Expositions au Cercle d'Art Contemporain du Cailar et Galerie Franch Font, Montpellier

Démarche :
C’est en 1999 lors d’une résidence en Lituanie que je me suis véritablement accaparé le motif floral. Dans cette caserne de l’ex Armée rouge, j’ai peint trois tableaux colorés où la forme était à son avantage. Les cernes et les contours étaient puissamment marqués, redessinés en décalage, appuyés grâce aux feutres et au large spray de la bombe de peinture. Je voulais figurer, représenter, rendre compte, sûrement ancré dans une réminiscence historique personnelle et collective. Je venais de rencontrer mon prétexte à peindre. Le sujet de ma peinture. La fleur et son décalage. Le prétexte à ne pas dire le reste.
J’ai décliné ce motif dans ces différentes dénominations (marguerite, rose, lilas,…) pour constituer un catalogue / inventaire référencé. Recevant toutes un numéro de série/code (une identité), ces fleurs se sont structurées dans l’espace des différents tableaux en zones géométriques et spatiales régulièrement délimitées par un ruban adhésif appliqué durant l’acte de peindre.

Notice d'oeuvre :
Ma proposition se base sur la création d’un tapissage à base de papiers peints réalisés in situ. Le motif est constitué des différentes bandes de papier peint construit à base de pochoir. Appliqué comme un cadavre exquis sur une palissade d’un lieu urbain en vue d’une signalétique référentielle.
La couleur qui a pris le relais de la forme est de plus en plus posée sur la toile de façon mécanique, grâce aux pochoirs. Le dessin se minimise et le découpage spatial qui structure le tableau s’amplifie. L’architecture mise en place sert de motif, même dans le cas d’une construction rigoureuse de certains tableaux en bandes verticales qui évoquent le papier peint. Chacun de mes tableaux est un épisode d’une longue série où il n’y a pas d’histoire à raconter.
Seule une poésie de la couleur reste à composer. Le « F » de Fleurs comme nom de code. Quand aux « leurs » et même « leurres », l’évaporation s’est produite. Une sorte de concentration.