Démarche artistique :
Vibrion est né de la collaboration de trois jeunes diplômées en arts plastiques de l'université Vauban, Nîmes. Des pratiques complémentaires et des questionnements communs les ont amenées à poursuivre et approfondir leurs recherches dans le domaine des arts plastiques et numériques. En découvrant et en expérimentant, entre autres, la vidéo, l'architecture et les systèmes d'interaction en temps réel dans leurs productions plastiques, elles tentent de questionner les limites du corps dans un espace architectural ou sonore.

Description de l’œuvre :

V I B R I O N
Installation interactive
http://projet.vibrion.free.fr
 

Nous utilisons les outils de créations numériques pour questionner le rapport sensitif qu'entretient un individu avec son propre corps. Le mouvement est au centre de notre réflexion en tant que déclencheur d'événements bouleversant ses référents spatio-temporels: Qu'est-ce qui régit nos déplacements et quelles réactions cela engendre-t-il ? L'installation interactive instaure un dialogue permanent avec le visiteur par sa capacité à proposer à chaque action une réaction. Il devient donc acteur et influence par sa simple présence l'évolution d'un dispositif sonore, visuel et plastique. Il est alors confronté à l'altération de l'oeuvre de l'homme provoqué par sa présence.
Ainsi, l'installation permet d'une part, l'introduction du mouvement et d'autre part, la création d'un lieu de communication propice à la participation et à la transmission.

L'installation propose deux espaces. Le premier ne présente rien de visible : c'est un espace sombre, vide. En se déplaçant dans celui-ci, on pourra entendre un bruit. Plus qu'un bruit, un son.
Un son qui enveloppe le corps tout entier. Le fait d'être immobile stoppe cette étrange sonorité qui parait lointaine. Elle provient d'un deuxième espace. En se dirigeant vers celui-ci, le spectateur pourra voir en son centre, une sculpture. Une sculpture qui étrangement s'anime quand il y a du mouvement dans le premier espace.
Le dispositif est conçu de sorte que les mouvements du visiteur soient captés à son insu par l'intermédiaire d'un capteur de mouvements. Ces mouvements sont utilisés pour déclencher une sonorité qui, elle-même déclenchera un autre mouvement, celui de la sculpture. Cette sculpture est composée de quatre enceintes posées à même le sol sur lesquelles sera placée une plaque en métal.
Sur cette plaque, plusieurs morceaux de verre sont éclairés par une ampoule suspendue au-dessus.
Au moment où la sonorité se déclenche, les morceaux de verre se mettent à vibrer sur la plaque provoquant ainsi une deuxième sonorité; à ce même moment l'ampoule commence à scintiller.
L'idée est de matérialiser le son par le mouvement des morceaux de verre sur la plaque de fer : on voit ce qu'on entend. L'installation devient un dispositif de perception plongeant le spectateur dans
l'expérience physique des vibrations sonores et lumineuses. L'énergie et la force de pression des ondes acoustiques dues au contact du verre et du métal poussent le spectateur jusqu'aux limites de la
tolérance des sens.

Pour la biennale, nous souhaitons proposer un dispositif qui implique de plusieurs manières le temps dans la durée. Il s'agit de travailler sur l'idée d'altération et de ce qui en découle. Laisser une trace est-il un moyen de lutter contre sa propre altération, sa propre finalité? Ou existe-il un moyen de laisser un message, un vestige, un enseignement qui resterait immuable ?
La notion d'altération induit deux temps: le présent et le futur. Le présent incarne le moment de la prise de conscience d'un changement et le futur est le moment où l'on agit en fonction de celle-ci.
Ces deux temps prennent en compte une période bien déterminée. Il y a un début et une fin.
L'élément le plus important est le traitement des informations en temps réel. En effet, les mouvements du spectateur sont captés immédiatement et les données qui en résultent sont traitées
en temps réel de sorte qu'elles influent sur le mouvement de la sculpture. Ainsi le visiteur, par ses mouvements, transforme et change la position des morceaux de verre sur la plaque de métal. Il
modifie les traces (enregistrées visuellement) du visiteur précédent. L'action du visiteur provoque la transformation lancinante de la sculpture. Les traces évoluent, changent et s'additionnent les unes aux autres dans un fracas produisant ainsi une nouvelle empreinte.

Marion Decise

Récemment :
2007-2008

Formation maquettiste PAO
(L’école des Métiers Créatifs Lignes et Formations, Paris)

2007
«Tableau lumineux» installation électrique, bois et verre

Contacts :
06.26.02.88.70
marion2cise@yahoo.fr

 

Lorraine Mengual

Récemment :
2007
Désacorps : vidéo.
Mouvement³ : installation vidéo interactive.

F.R.A.C Languedoc-Roussillon:
Montpellier (34) Collaboration à la réalisation d'un livre d'artiste: Alain Lapierre, D'image en image en images.

Contacts :
06.63.60.01.84
lorraine_mengual@yahoo.fr

 

Emilie Rozas

Récemment :
2007
Collaboration à la réalisation d'un livre d'artiste : Alain Lapierre.

Recherche et réalisation d'un projet sur l'architecture et la réalité virtuelle.

Contacts :
06.15.73.69.03
emilie.rozas@wanadoo.fr