Démarche :
Ces dix dernières années, avec mon appareil photo, j’ai fixé
la mort sur la pellicule. Pas la mort elle-même, mais l’état
que la mort, la disparition d’un être vivant, lègue.
Ainsi ont été réalisées des photos de chats, de chiens, de
vaches, d’un âne, de renards et d’oiseaux morts. Ainsi ces animaux
décédés en sont le témoignage.
En ce qui concerne les oiseaux morts, mon travail a
particulièrement pris un nouvel aspect intéressant
supplémentaire ces derniers temps. La grippe aviaire est
apparue en Europe et en Asie, et les oiseaux morts sont
soudain omniprésents dans les médias. Est-ce que l’homme est
alors seulement capable de réfléchir à la mort, d’envisager
sa propre fin, quand il est personnellement affecté, quand
il est face au danger ?
Ou peut-il seulement refouler cet état ?
Mon œuvre est la recherche d’une réponse. |
Josef
Bernhardt
Expositions récentes :
2006
Ich suche tote Vögel I, Galerie Anima, Seville
2005
Grafics, Kreishaus Korbach
2005
Back from Japan, Forchtenstein
Contacts :
0043 26.26.65.180
josef.bernhardt@aon.at
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