
As you like
Série de 8 photographies
(40x50 cm chacune)
2006 |
Goswami Debesh
Paris
01.42.77.93.05
debesh@caramail.com CV :
2006 : 1er Prix "Arts et Saveurs de Bretagne", Rennes
2005 : "Uprooted", Galerie Chemould, Kalkota, Inde
Salon Jeune Création, Paris
Démarche :
Mes installations,
actions et photographies évoquent, d’une façon générale, la
thématique de l’identité, personnelle ou collective. Je négocie
continuellement mon existence entre l’éternel et l’éphémère.
J’utilise mon corps comme modèle d’expérience à travers différentes
actions ou performances qui s’inscrivent dans le registre des
rituels ; Cela permet d’appréhender différents cycles du
renouvellement, différentes vitesses de disparition et de
réapparition. J’utilise souvent les matières éphémères, j’essaie de
montrer le processus de métamorphose et de renaissance des éléments organiques. La forme du corps humain peut s’intégrer dans ce
mouvement, dissimulé ou présent. Je veux insister sur le continuum
entre l’espace et les corps à travers leurs déplacements et
déformations dans le temps.
Des orifices organiques, des traces de mon corps ou des actions
rituelles sont présents dans mon travail en tant que différents
chemins ou ouvertures possibles vers le monde de l’intérieur ou « le
monde spirituel » en me référant aux théories indiennes de la
connaissance.
Notice d'oeuvre :
La nudité est
acceptable ou inacceptable selon le contexte : lieu, temps, personne
: un "sadhou" indien est nu mais vénéré comme un saint. Allaiter en
dehors de l'espace intime est également un geste conforme aux règles
de la plupart des sociétés.
Le projet consiste en une série de photographies : traces de
l'action au cours de laquelle je colle des tétines sur mon corps nu.
En prenant des poses de yoga pour des photographies, je voulais
créer un amalgame des contextes dans lesquels la nudité est tout à
fait acceptable. Corps comme contenant : de la nourriture ou de
l'énergie spirituelle. Corps comme espace mystique par lequel
traverse la nourriture, l'énergie. Doublement autorisé à être nu.
Or, la situation de la pose n'est qu'une simulation: je ne suis pas
un "sadhou" et il m'est impossible d'allaiter. Je ne me retrouve pas
non plus dans les mêmes espaces.
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